Sur le sable mes pas
Sur la plage des galets
Dans ma poche trouée
Les souvenirs des galets déposés
Seuls les gros et beaux sont restés
Les petis tristes se sont envolés
Et la mer sans arrêt
berce et remue sens et galets
Coeur de pierre
Coeur de larmes et de sel
Tout au fond de l'océan.
Je l'ai vu le promeneur solitaire
Inlassablement il ramasse
Galets perdus, galets brisés,
galets défigurés
Galets creusés par le temps.
Là, au fond de la mer
une grande maison a poussé.
Les sirènes fatiguées
D'avoir tant chanté
D'avoir tant aimé
D'avoir tant espéré
Peuvent s'y reposer.
Loin des remous de la vague
Loin des marins perdus
Loin des bruits de la vie.
Le promeneur solitaire sait que tout au fond de la mer sa sirène adorée repose en paix dans sa tour de galets.
Les douces nuit d'été quand sur la plage il promène son vague à l'âme, il entend les soupirs de sa belle.
Il aimerait tant la retouver!
L'heure n'est pas venue,
alors inlassablement il ramasse
les cailloux de sa route
les galets de sa vie.
JD. 29 juillet 7h
Commentaires
1 jill bill Le lundi, 29 juillet 2013
2 emma Le lundi, 29 juillet 2013
On est cent qui dansons
Au bal des bons copains
Mais au dernier lampion
Mais au premier chagrin
On se retrouve seul...