Signature, trace.

Signature, trace, passage.

 

Signature, trace, passage.

Ce matin ce n’est pas un petit oiseau qui m’a réveillée

Ce n’est pas l’angoisse de la mort qui rôde

Ce n’est pas le frisson du désir

Ce n’est pas un cauchemar

Ce n’est pas un rêve..

Non, ce matin c’est un mot, un mot qui résonnait dans ma tête, un mot qui voulait sortir, un mot qui me poussait à écrire, un mot qui voulait dire ?

Ce mot c’est signature !

Ta signature mon amour

La signature du temps sur mon visage

La signature de la bêtise des hommes

La signature.

A peine réveillé ce mot

A peine installé dans ma tête

A peine couché su le papier

Ce mot a été bousculé, poussé, chahuté par un autre mot qui voulait l’exclusivité, la primeur, le bonheur de me réveiller

La trace ou la signature la signature ou la trace ?

Et je pense et je sens et je vois

La trace laissée par un passage…

Passage ?

Ah ! Un autre mot qui voudrait de la publicité, un autre mot qui voudrait…

Signature, trace, passage

 

 

 

Maintenant ils sont trois à me dire :

« Nous avons des choses à dire, à te dire, à t’expliquer, nous voulons avoir le droit d’exister et pour exister il ne faut plus être invisibles, il faut que quelqu’un nous raconte, nous décrive, il faut que quelqu’un écrive de belles choses à notre sujet, que quelqu’un couche sur le papier ce qui a fait de nous ce que nous sommes…

Parce que les mots ont une histoire, les mots sont vivants, les mots quand ils se réveillent font un tel raffut dans mon cœur que leur tintamarre ou leur douce mélodie me réveillent moi aussi, réveillent le chat qui dort.

Signature, trace, passage trois mots qui ce matin se disputent dans mon cœur le droit d’être tout en haut de l’affiche  

Pour avoir le droit d’avoir la primeur de mon cœur, pour avoir le droit de titiller mon âme pour avoir le droit de me dire en premier :

«  Écris quelque chose sur moi

Dis-moi que tu m’aimes

Dis l’importance que j’ai pour toi, là dans ton cœur tout de suite,

Là au réveil, quand les idées se balancent entre rêve et réalité. »

Signature, Trace, Passage

Chacun a sa définition

Chacun a sa chanson

Je ne sais lequel choisir ?

Je vous mélange :

  • Signature tu me déranges
  • Trace tu es étrange
  • Passage d’un ange...

Tout est flou…je vous mélange

«  La signature est la trace d’un passage…. »

Euréka ! J’ai trouvé, j’ai la clef.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci les mots, merci les idées, cette fois vous m’avez complètement réveillée, vous avez éclairci mes idées.

Bonjour les mots, bonne journée et merci.

Les mots vous êtes des anges, des sirènes, des plumes, des ailes, des fées, des sorcières, des boules de cristal, des devins, des dieux.

  • La trace c’est la signature d’un passage
  • Le passage garde la trace de la signature
  • La signature est la trace du passage.

Et tout est pareil mais tellement différent ; il suffit de penser à l’auteur de la trace, au révélateur, au géniteur, à l’Artiste de cette SIGNATURE, de cette TRACE, de ce PASSAGE.

Si c’est une Mère sur le chemin de la mort qui laisse…

Si c’est Amour fou insensé qui laisse…

Si c’est  Bonheur d’une vie  qui laisse…

Si c’est Amitié qui laisse…

Si c’est Temps qui passe qui laisse…

Si c’est  Malheur d’une vie qui laisse…

Si c’est  Mer agitée qui laisse…

Si c’est Marée de vie qui laisse…

Si c’est Toi mon amour qui laisse…

Si c’est Moi qui vous laisse…

 

La signature, la trace, le passage rien ne sera pareil.

 

 

 

 

 

 

A partir d’un texte trouvé dans Linkedin…

J’ai remanié les mots pour faire miens ces écrits ….

 

 

J’écris pour moi, pour toi, pour vous, pour nous. 

Pour moi, l’enjeu du je entre nous, lecteur et écrivain, dépasse un simple jeu avec et vers toi ou moi.

Même s’il commence toujours par là. 

Souvent en émoi, à tu et à toi avec mon moi, ou le tien, je crois tutoyer alors un ami qui devient un nous ; puisque qu'entre toi eux et moi, je vis par l’écrit. 
Ce vous deviendra nous. Avec toi, moi et eux.

Mais dans une communauté les valeurs  partagées sont les mêmes, facile de convaincre son semblable !

 

Alors pour se frotter à l’universel et savoir si le JE sais convaincre, il faut écrire en voulant toucher un public le plus large possible, il faut écrire en pensant être édité…

 

Là se situe le vrai défi, trouver un éditeur et être lu, compris et édité.



Quand je tutoie un vous, le bénéfice des cris réécrits, hurlements chuchotés ou miaulement susurrés, me transforment et me renvoient toujours à moi, toi, et eux. 


Vous devient nous. Toi, moi et eux. Cette partie d'eux devient "nous" grâce à toi qui lis.

Drôle de communauté : moi, toi et eux, ensemble. 
Toi lecteur imaginaire, moi et mon écriture fantasmée et eux lecteurs qui n’étaient pas invités mais qui plébiscitent ou qui sont interpellés…

Toi et moi, avec eux deviendraient un « on » dis-tu ?

 
Il n’existe que par la somme des valeurs partagées.
Il n’est plus « on », mais "nous" avec moi, ou "vous" avec toi sans moi. 



Cette nuance dans le virtuel, impose pour moi, un tutoiement avec moi, pour moi, pour toi, pour nous.


C'est la force de l'écrit: ne pas exclure, mais éveiller, faire adhérer, rêver, partager.
Lorsque ma plume attaque ou blesse, c'est dans le secret espoir de convaincre ou de l'être. 

 

Quoiqu’il en soit c’est pour faire débat et non pas duel. La dualité devrait être source de partage donc de paix. Accepter les différences de point de vue comme de pensée c’est faire preuve de clairvoyance 
 

C'est laisser la porte ouverte et dire sans blesser, sans choquer, sans faire de peine, sans exclure mais en restant soi-même.

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