Comprenez ma souffrance
comprenez ce que j'endure
comprenez mon grand désarroi...
Les mots sont toujours là qui courent, qui chatouillent, qui trottent dans ma tête.
Ils bondissent rebondissent et ne me laissent ni repos ni répit.
Ils me harcèlent nuit et jour, jour et nuit, m'empêchent de dormir, me réveillent à
point d'heure, et me font regarder la vie à travers une drôle de lorgnette.
Je vois double, double mot, double jeu.
Je vois entre les mots, entre les lignes.
Point de repos point de répit...j'écoute, j'entends, je regarde à travers cette lorgnette
et les mots sont là, ils accourent, ils s'échappent, ils sortent comme des fous
et transforment en un tour de mot le quotidien en bonheurs incertains.
Et je me promène dans ma vie comme d'autres dans leur jardin
en cueillant les mots comme des fleurs au bord de mon chemin
comme les fleurs qu'on se croit obligé de cueillir pour faire un gros bouquet.
Un bouquet de mots, un bouquet final;
à chaque nouveau jour son bouquet de mots nouveaux,
" Beaujolimot nouveau" que je bois comme du petit lait
pour me saouler du goût des mots,
d'émo...tion, de sentiment, des mots, démo...niaques et le démon n'est pas loin...
Commentaires
1 Le gourmet Le dimanche, 25 mars 2012
2 Annette Lellouche Le lundi, 16 juillet 2012
Recrachons nos maux pour nous en débarrasser.
Saturation de souffrance ! Élixir de délivrance !
Des mots ! Des mots ! encore des mots ! l'artiste est née !