Mon petit oiseau qui vole par le monde, quel surnom as-tu ?
Tu aimerais te reposer dans ma main, faire une pause, te laisser caresser avec mon autre main…
Tu volètes dans mon univers, tu picores des petites miettes ; je te regarde, je t’aime bien.
Comme ce petit oiseau enfermé dans ma voiture par inadvertance réciproque…
Tu te souviens, ce petit oiseau qui m’a laissé des traces,
fiente blanche sur mes accoudoirs, sur mon tableau de bord,
dans mon coffre, mais rien sur mes sièges.
Petit oiseau attentionné et délicat qui m’a laissé, à sa façon, signature et petits mots doux…
Je ne peux pas me résoudre à passer l’éponge, à effacer son passage.
Si j’enlève ses traces, si je nettoie ma voiture,
je ne me souviendrai pas qu’un jour
ce jeune oiseau est resté prisonnier de sa curiosité
et qu’un jour délicatement je lui ai rendu sa liberté.
Je ne saurai plus où est mon rêve où est ma réalité.
J’aime conserver les traces
J’aime laisser des traces.
J’aime les traces des amis/visiteurs de passage.
Alors petit oiseau du bout du monde
(Tu te trouveras un nom d’où ? Un nom parmi tous les oiseaux du monde…
Oiseau mouche ? Oiseau du paradis ? Rossignol ? Colibri ?)
Quand tu volètes dans mon univers,
quand tu lis mes petites traces laissées dans mon carnet,
s’il te plaît, si tu aimes ou si tu n’aimes pas ce que tu lis,
laisse moi la trace de ton passage, laisse moi tes mots, tes commentaires.
Ils sont pour moi précieux comme un trésor, témoin de sentiments virtuels, épistolaires mais si réels !
Un commentaire ? Source d’inspiration
Un commentaire ? Nouveau regard, nouvelle approche
Un commentaire ? De l’attention partagée
Un commentaire ? Se Re-connaître, reconnaissance
Un commentaire ? Tout le contraire de l’indifférence
Un commentaire ? L’amour partagé.
Tous les commentaires de mon livre d’or sont des trésors.
Ces échanges épistolaires sont source de rêve,
les mots appellent les mots,
les mots effacent les maux, les mots sont des petits oiseaux,
ils ne meurent jamais, ils revivent de leurs cendres.
Quand un mot s’éteint, disparaît, trop désuet,
dépassé, plus de son temps,
d’autres apparaissent encore plus beaux
mais un drôle de temps arrive où nos mots sont malmenés,
où les nouvelles générations les oublient.
Lexique et vocabulaire s’appauvrissent.
Allons- nous oublier que notre langue si riche est vivante ?
Que des signes cabalistiques ne remplaceront jamais les couleurs du beau langage ?
Qu’une langue doit évoluer,
doit trouver termes nouveaux pour décrire et aimer,
raconter et laisser la trace du passage des générations?
N’oublions pas qu’à chaque printemps
de nouveaux petits oiseaux vont naître,
de nouvelles émotions vont grandir,
de nouveaux amours vont éclore.
Les sentiments, les passions mis en mots donnent de grandes ailes aux petits oiseaux…
Mes petits enfants aiment les mots,
à 6 ans ils savent exprimer leurs émotions,
ils savent déjà partager, aimer, choisir : petits poètes de leur vie.
Avec les mots la vie est en couleur.
Commentaires
1 cat' des montagnes Le mercredi, 23 mai 2012
traces d'ici, traces d'ailleurs, traces au delà.
trace écrite, trace dite, trace volage, trace nuage.
oiseau passe, oiseau est passé , oiseau repassera.
oiseau chante, oiseau a chanté, oiseau rechantera pour toi et toujours tu l'entendras .
un instant de vraie joie , celle du passage de l'oiseau même s'il ne laisse pas de trace palpable, ne s'efface jamais et reste toujours.